Lula au chevet de la démocratie

Cette caricature n’a pas de titre mais elle accompagne un article, publié le 13 janv. 2022 dans le journal Les Échos, intitulé « Lula au chevet de la démocratie brésilienne ». Son auteur est  Hervé Pinel, il est né en 1960. Il collabore régulièrement avec différents journaux et magazines très influents comme le Monde, Les Échos ou encore Marianne. Il illustre également des livres pour enfants.

Voir le dessin sur le site des Échos

Ce dessin, réalisé le 13 janvier 2022 reflète le contexte de crise politique au Brésil après la proclamation des résultats présidentiels Ces élections donnent Lula vainqueur et Bolsonaro perdant ce qui engendre un fort mécontentement chez des milliers de militants d’extrême-droite. De nombreuses manifestations sont organisées notamment devant la place des Trois Pouvoirs de Brasilia, où se trouvent le Congrès, la Cour suprême et le palais présidentiel. Cette caricature a été publiée dans Les Échos, un quotidien français d’information économique et financière

  Sur ce dessin, on peut voir Lula a la tête d’un cortège de manifestants qui tiennent des drapeaux du pays et qui s’avancent sur un chemin vert et jaune (les couleurs du drapeau brésilien qui sont symboliques du Brésil). Lula se dirige vers la foule de manifestants et en direction du palais. Il semble déterminé en raison de sa posture. En effet le mouvement de ses bras est le reflet d’une démarche assurée.

En arrière-plan, devant le palais du congrès national, on voit une foule de manifestants vêtus de jaune et vert. De nombreux signes démontrent leur mécontentement et leur agitation : les étoiles et les signes au-dessus de leur tête sont traditionnellement utilisés dans les bandes dessinées pour exprimer la colère ou des injures.

Le nuage autour d’eux semblent les réunir dans une même colère, dans un même mouvement. Il y a principalement les couleurs verte et jaune, les couleurs du drapeau. Les manifestants en faveur de  Bolsonaro font penser à des supporters déçus par les résultats du match.

 Lula porte quant à lui un tee-shirt rouge symbolisant son parti politique, le parti des travailleurs. La foule qui suit Lula porte des tenues de tous les jours et des tenues plus variées en opposition avec les manifestants évoqués précédemment. D’un côté, il y a une foule calme, disciplinée dénuée d’agressivité mais décidée à imposer son choix. Les individus qui suivent Lula représente la population brésilienne qui l’a élu et qui le soutient. Le dessin met en avant  la fureur et le désordre des manifestants soutenant Bolsonaro et contestant le résultat des élections par la violence et les destructions. Il n’y a pas de texte mais le style enfantin du dessin facilite la compréhension.

   Il y a de nombreuses références dans ce dessin, par exemple le drapeau brésilien. Lula, le président fait face aux partisans de Bolsonaro. Les couleurs sont aussi symboliques (jaune et vert du drapeau brésilien, rouge du parti du président). Enfin, les bâtiments représentés sont des lieux de pouvoir symboliques de la démocratie brésilienne. Pour contester le résultat des élections, les manifestants s’attaquent à ces bâtiments qui abritent les institutions démocratiques brésiliennes, comme en 2021 les partisans de Donald Trump ont envahi le Capitole, bâtiment qui sert de siège au Congrès des États-Unis, alors que Joe Biden avait été légalement élu. Lula a aussi été légalement élu. De nombreux militants survoltés dans les deux cas n’acceptent pas les règles de la démocratie. Lula ramènerait le calme au Brésil car derrière lui la foule est comme une armée de citoyen tous unis par le drapeau.

Par le biais de ce dessin, le dessinateur alerte sur les menaces qui pèse sur la démocratie et dénonce le non-respect du résultat des élections.

Violette Huot-Meyer

Se débarrasser des Mollahs

Ce dessin a été publié le 11 décembre 2022 dans Le Canard Enchaîné et a été dessiné par Patrick Chappatte qui est un dessinateur de presse suisse né en 1967, il est connu pour son travail dans les journaux et les magazines du monde entier. Chappatte a travaillé pour de nombreux journaux notamment Le temps à Genève, Le Nouvel Observateur à Paris, et The international Herald Tribune à New York. Patrick Chappatte a marqué l’histoire de la caricature politique moderne. Son travail est apprécié pour son humour, sa perspicacité à faire passer des messages importants avec une grande touche d’ironie.

Cette caricature a pour contexte la manifestation des femmes iraniennes qui se révoltent contre la religion de l’islam.

Voir le dessin sur le site personnel de Chappatte

Sur cette caricature nous pouvons observer qu’il y a deux personnages, une femme et un homme. Au premier plan de la caricature on peut voir la femme qui est représentée de dos et les cheveux découverts et pour la présenter Chappatte a utilisé des couleurs sombres comme du gris et du noir ensuite, au deuxième plan, un homme est présenté écrasé (étranglé) dans les mains de la femme, nous pouvons penser à un chiffon que la femme tient avec la tête d’un homme. Cet homme est représenté avec les couleurs verdâtres, avec des lunettes et un bonnet que les hommes islamiques iraniens portent, ce bonnet est le turban qui est un couvre-chef constitué d’une long écharpe. Finalement nous pouvons remarquer du vert en arrière-plan. Sur ce dessin de presse nous n’avons pas de texte.

Patrick Chappatte fait référence aux mollahs dans son titre, mollah est un titre honorifique qui est utilisé pour qualifier les chefs religieux islamiques. Donc on peut en déduire que l’homme présenté sur la caricature est un mollah.

Ensuite Chappatte évoque la relation entre la démocratie et les mollahs qui est complexe et tendue pour des raisons de différences idéologiques, de conflits de pouvoir, sociaux et d’une histoire récente difficile (la mise en place d’un système politique mixte). En fait après la révolution iranienne de 1979 nous avons un système politique mixte qui a été mis en place, avec un guide suprême religieux en tant que figure de pouvoir suprême et un parlement élu. La femme qui tient le mollah appartient au mouvement féministe qui lutte pour l’égalité des sexes en Iran.

En fait, il y a des tensions entre les femmes et les mollahs en raison de différences fondamentales sur les questions de droit des femmes et de justice sociale. Les mollahs en Iran soutiennent le plus souvent les politiques et des lois qui limitent les droits des femmes, telle que la restriction de l’accès à l’éducation, la limitation de la participation à la vie politique et des discriminations économiques.

D’après les mollahs, les femmes sont perçues comme subordonnées aux hommes et aux politiques gouvernementales, on peut en déduire qu’au final les mollahs pensent que le gouvernement iranien ne fait pas suffisamment de progrès pour améliorer leur statut social. Ce qui veut dire que les mollahs en Iran ont une attitude mitigée à l’égard de la démocratie, avec certains mollahs soutenant la démocratie comme moyen de représenter les intérêts de la population, tandis que d’autres considèrent que la démocratie est incompatible avec leurs vues sur la religion et la société. Pour lutter contre les mollahs, les femmes en Iran mènent un mouvement actif pour faire entendre leur voix sur les questions de droits des femmes. Elles participent à diverses formes de protestation et travaillent avec des organisations de défense des droits de l’homme pour obtenir des changements concrets dans les politiques gouvernementales en matière de droit des femmes. Une des actions symboliques consiste à enlever le voile qui leur est imposé et montrer leurs cheveux. Chappatte montre donc en un raccourci comment les femmes luttent contre les mollahs en ôtant leurs voiles

Minine Lokanathan

Xi Jimping Big Brother

Cette caricature a été réalisé par le dessinateur de presse et illustrateur néerlandais Bas van der Schot, qui publie régulièrement aux Pays-Bas dans plusieurs journaux dont le quotidien NRC Handelsbladet, sa version allégée NRC.Next, ou l’hebdomadaire Intermediair, et en Allemagne dans Die Welt am Sontag. En 2007, il a reçu l’Inktspotprijs qui récompense le meilleur dessin politique de l’année dans son pays.

Voir le dessin sur le site de Cagle

Ce dessin de presse, publié le 24 octobre 2022, a été repris dans Courrier International en décembre. Il illustre le 20e congrès national du parti communiste chinois à Pékin, où Xi Jinping a été réélu pour un troisième mandat en tant que secrétaire général du Parti Communiste Chinois, ce qui est une première étant donné que durant la première session de la XIIIe législature de l’Assemblée nationale populaire de mars 2018, le PCC a supprimé la disposition selon laquelle les présidents et vices présidents ne serviront pas plus de deux mandats consécutifs, laissant à Xi Jinping le pouvoir de diriger indéfiniment l’État chinois. On y voit un très grand visage qui prend quasiment toute la place du dessin, entouré de drapeaux et décorations rouges et de pleins de petits bonhommes alignés. C’est une caricature de situation car elle représente une situation actuelle : le contrôle total de Xi Jinping sur la Chine. Les couleurs dominantes sont le rouge et le jaune. Le rouge, qui est la couleur du communisme et se trouve sur le drapeau chinois, et le jaune également, qui est la couleur des 5 étoiles du drapeau, dont les 4 arquées qui représentent chacune une classe sociale : la classe ouvrière, la paysannerie, la petite bourgeoisie urbaine et la bourgeoisie nationale, toutes unies sous le Parti Communiste de Chine qui est la grande étoile. Aucun texte n’est présent sur l’image car ce n’est pas nécessaire, l’image parle d’elle-même.  

Le fait que Xi Jinping soit au milieu et beaucoup plus grand que les autres personnages montre clairement qu’il les domine. De plus, il est entouré de traits blancs qui lui donnent un caractère sacré voire divin. On peut notamment apercevoir que ses yeux sont en forme de caméra ce qui veut dire que « Maitre Xi » voit tout. Dans sa caricature Schott dénonce le régime totalitaire dictatorial chinois qui est censé être une démocratie, en résumant cette situation en une image.

Naifissa Atil

Brésil : insurrection des partisans de Bolsonaro à Brasilia

L’auteur du dessin, Thiago Lucas, est un historien et caricaturiste brésilien né en 1987 à Recife, dans l’État de Pernambuco. Il a travaillé comme caricaturiste et illustrateur pour plusieurs publications, journaux et magazines. Il a remporté de nombreux prix pour son travail et a participé à des expositions d’arts graphiques à l’échelle internationale. Il est également membre du Cartoon Movement.

Le dessin a été publié sur le blog de Cartooning for peace, le 10 janvier 2023.

Voir le dessin sur le site du Monde

Le 8 janvier 2022, des militants d’extrême-droite ont déferlé sur la place des Trois Pouvoirs (le Congrès, la Cour suprême et le palais présidentiel) à Brasilia, endommageant des symboles démocratiques pour exprimer leur mécontentement à la suite de la défaite du président Bolsonaro aux élections. En deux jours, 1500 personnes ont été arrêtées.

On voit une énorme femme allongée qui porte une robe bleue avec une écharpe écrit «démocratie ». On remarque que cette femme a une peau noircie et que son visage est pâle. On voit des manifestants vêtus d’un pantalon vert et d’un t-shirt jaune, ces derniers brandissent des drapeaux jaunes et marchent sur le ventre de la femme. Les couleurs dominantes sont le vert, le jaune, le bleu, le gris et le noir. Il n’y a pas de texte.

La grande femme représente la démocratie, c’est écrit sur son écharpe verte tandis que les manifestants représentent les partisans de Jaïr Bolsonaro affichant leur mécontentement suite à la victoire électorale du président Lula. Les manifestants portent atteinte à la démocratie en la piétinant. La pâleur de la femme qui incarne la démocratie montre qu’elle a subi un choc violent, sa position étendue au sol souligne la vulnérabilité ou l’impuissance. Le président Lula a qualifié ces manifestations de tentative de putsch.

Ce dessin transmet un message clair : les manifestants d’extrême droite constituent une menace. Comme lors de l’attaque du Capitole, aux États-Unis suite à l’échec de Trump, il y a une attaque contre la démocratie.

Ammar Kharmoud

L’école algérienne

 La caricature choisie a été réalisée par Ali Dilem, autrement appelé Dilem. Dilem est un dessinateur de presse, né le 29 juin en 1967 à El Harrach en Algérie.  Ses caricatures sont publiées dans des journaux connus tel que Charlie Hebdo, dans le quotidien algérien Liberté, et également dans des émissions télé comme l’émission Kiosque diffusée sur  TV5 monde. La caricature provient d’un article intitulé « Langues tendues » du journal Courrier International, le n°1672, datant du 17 novembre 2022. Il parle du fait que dorénavant les élèves étudiant en Algérie, apprendront l’anglais à partir du CE2 et plus à partir du collège.

Voir le dessin sur le site de Courrier International

 Cette caricature montre un petit garçon qui est dessiné deux fois mais dans deux contextes différents. La caricature se déroule à l’école car le petit garçon porte un bonnet d’âne, il a l’air un peu niais et des gouttes de sueur tombent de son visage. Ce qui montre qu’il n’est pas dans une position confortable. D’abord dans le premier dessin se situant à gauche, le petit garçon porte un bonnet d’âne avec écrit « âne » donc un mot de la langue française. A droite, le petit garçon porte le même bonnet avec le même mot. La différence est que cette fois-ci le mot « âne » n’est pas écrit en français mais en anglais « donkey ». Même si le petit garçon a toujours cet air niais, un phylactère s’ajoute avec écrit « yes ! » qui signifie « oui ». Ceci montre que l’élève est plus content d’apprendre l’anglais que le français. De plus, on pourrait le croire un peu plus stimulé notamment avec l’apparition de sa langue sortant de sa bouche mais aussi grâce au phylactère. Du côté francophone, le mot est écrit en noir contrairement au côté anglais où il est écrit en rouge. Cette différence de couleur attire immédiatement notre regard vers le mot « donkey ». Les couleurs de la caricature restent assez sobres mise à part le mot en anglais qui est mis en valeur par le contraste.

 Avant la colonisation, la langue parlée en Algérie était l’arabe officiel diffusé avec l’islam. Mais pendant la colonisation française, qui se termine en 1962, le français est devenu la langue officielle de l’Algérie. La francophonie a une vraie place au sein de ce pays, il est même plus facile de trouver un emploi lorsqu’on parle français plutôt qu’algérien. Malgré cette place, les Algériens font tout pour essayer de remplacer le français par l’anglais. Le président Abdelmajid Tebboune met en place une réforme pour apprendre dès l’école primaire l’anglais. Le président explique ce choix en paraphrasant un célèbre écrivain algérien, qui dit, « La langue française est un butin de guerre mais l’anglais est une langue internationale ». Cette nouvelle réforme montre la puissance de la langue anglaise, qui augmente de jour en jour. C’est exactement ce que Dilem a voulu exprimer à travers sa caricature. Cette réforme montre que la francophonie perd un peu de sa puissance, c’est un vrai déclin, car même dans les anciennes colonies françaises l’anglais supplante le français. Cela marque une baisse du soft power français, car la francophonie était tout de même un atout pour la culture française. Avec ce dessin Dilem montre que pour lui, apprendre l’anglais dès le plus jeune âge n’apportera rien de plus à l’enfant, car sur le dessin cet enfant à l’air tout aussi niais du côté français qu’anglais.

Pour conclure, cette caricature montre une vraie hégémonie de la puissance anglaise à travers le monde. Contrairement à la puissance française qui perd de plus en plus du pouvoir au niveau de son soft power et de son hard power.

Jeanne Gross

Envahir Taïwan

Ce dessin, créé par le dessinateur suisse Herrmann, membre de l’association Cartooning for Peace a été publié dans Le Monde du 18 octobre 2022, au moment où la Chine rappelait sa volonté de récupérer Taïwan.

Voir le dessin sur le site du Monde

Sur cette image nous voyons à gauche le président chinois Xi jinping qui parle en visioconférence à Vladimir Poutine. Le président chinois s’exprime sur le fait qu’il s’ennuie après 15 ans au pouvoir et Poutine lui donne comme conseil d’envahir Taïwan. Ce qui fait pleinement référence à la guerre en Ukraine où la Russie a envahi l’Ukraine pour conquérir des territoires.

Le dessin est caricatural, les couleurs du dessin restent assez sobres avec du brun et un fond blanc . Le texte est important car sans la présence du titre il est le seul élément qui peut nous faire comprendre le message de cette caricature.

Comme symbole, il n’y a que le drapeau de la Chine. Ce dessin dénonce les volontés de conquête de la Chine et de la Russie et l’alliance implicite des deux pays qui se soutiennent dans leur volonté hégémonique.

Paul Jadot

Poutine rejoue la guerre des étoiles

La caricature s’intitule « Poutine rejoue la guerre des étoiles » l’auteur est Olivier Lascar, le rédacteur en chef du pôle digital de Sciences et Avenir. Elle date du 17 novembre 2022 et a été publié dans Sciences et Avenir.

Voir le dessin sur le site de Sciences et Avenir 

Dans un contexte où la Russie veut maintenir son statut parmi les principales puissances nucléaires et spatiales quitte à crisper davantage les relations entre les grandes puissances, on voit, sur ce dessin, Poutine, le président russe, envoyer un missile sur la mission spatiale internationale (ISS) en pressant un bouton rouge. Le président semble jouer et s’amuser en faisant cela, en effet dans la bulle de parole il est écrit « BOUM BOUM ISS », ce langage contribue à l’infantiliser davantage. La station spatiale  est personnifiée et se voit attribuer une bulle de parole, elle semble dans l’incompréhension face au « jeu » de Poutine. La Russie a annoncé l’été dernier qu’elle se retirerait du projet d’ici à 2024 mais des Russes sont encore dans la station.

Cette scène se passe dans un décor spatial avec la planète Terre en fond. La légende du dessin : « Poutine rejoue la guerre des étoiles » fait référence au célèbre film et l’emploi du verbe « rejoue » assimile le président russe à un enfant. Le dessin est une peinture de type aquarelle avec un plusieurs nuances de gris et bleu en majorité. Avec cette caricature l’auteur a voulu montrer la volonté de la Russie et surtout de son dirigeant de dominer de plus en plus de domaine comme le nucléaire et la conquête spatiale pour montrer sa puissance. Il met aussi en avant le côté puéril et parfois capricieux de Poutine qui est prêt à offenser les autres grandes puissances et prend ses distances avec les institutions internationales.

Célia Hoarau

Zaporijia : la centrale encore épargnée

Le dessin de Rodho a été publié sur son compte Twitter le 23 novembre 2022, quelques jours après le bombardement de la centrale nucléaire de Zaporijia en Ukraine par les forces russes.

Voir le dessin de Rodho sur son compte Twitter

Nous voyons le président de la Russie Vladimir Poutine et un représentant de l’agence internationale de l’énergie Atomique (AEIA). Les personnages jouent à la bataille navale (le jeu de société), ils portent des costumes assez basiques/neutres. Le fond derrière est jaune ce qui peut rappeler la couleur des pictogrammes qui préviennent de la radioactivité. Sur cette illustration le texte n’a pas vraiment d’importance. On peut imaginer que c’est un entretien entre un dirigeant politique qui ressemble de plus en plus à une dictature et qui est responsable de nombreux crimes de guerre et  le responsable de l’agence internationale qui doit s’assurer d’une utilisation sûre, sécurisée et pacifique des technologies nucléaires.

Le jeu de bataille navale consiste à toucher et couler les navires de l’adversaire à l’aveugle et donc sans voir la grille sur laquelle il a positionné ses bateaux. A travers ce dessin, Rodho exprime le fait que Vladimir Poutine  « tire à l’aveuglette » sur cette centrale nucléaire encore active, les pays voisins et donc l’AEIA s’inquiètent car cela pourrait avoir de lourdes conséquences.  Si la centrale n’a pas été touchée, cela relève du hasard et pas des précautions prises par les Russes.

Pour moi cette caricature montre que depuis la guerre entre la Russie et l’Ukraine, la Russie devient de plus en plus une puissance très importante et  incontrôlable car elle fournit une majeure partie du gaz à l’Europe. On peut se demander si Vladimir Poutine ne cherche pas à retrouver le rayonnement et la puissance de L’URSS. Le dessin dénonce les actes du Président russe et le fait qu’il ne réfléchit pas aux conséquences pour les populations et pour l’environnement.

Juane Rietsch

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